|
Dernière mise à jour :
9 mars, 2024
|
XIVe législature
2012-2017
- 5 décembre 2014 : Lettre à chacun des 52 députés
« accentués ». Sept réponses, 11
questions écrites.
- 5 décembre : Lettre à chacun des 38 sénateurs
« accentués ». Une réponse, 1 question
écrite.
Questions
écrites (Assemblée
nationale - Sénat)
Question écrite no
91040 de M. Didier Quentin
Question publiée au JO le : 10/11/2015 page : 8140
M. Didier Quentin appelle l'attention de M. le ministre de
l'intérieur sur la prise en compte de l'accentuation des
noms de famille dans les documents officiels. En effet, l'instruction
générale relative à l'état civil du
11 mai 1999 et certains formulaires du centre d'enregistrement
et de révision des formulaires administratifs (CERFA) (demande
de carte nationale d'identité, de passeport ou de certificat
d'immatriculation) précisent que les lettres des patronymes
doivent être écrites en majuscules et comporter les
accents éventuels. Néanmoins, le formulaire CERFA
n° 14948*01 Réf 06 de demande de permis de conduire
au format européen précise que les patronymes doivent
être écrits en majuscules sans accent, ce qui conduit
à une incohérence. C'est pourquoi il lui demande
s'il entend rendre obligatoire l'emploi des signes diacritiques
pour ce document, comme sur tous les autres documents officiels.
|
Réponse
du ministère : |
Question écrite no
81137 de Mme Nathalie Appéré
Question publiée au JO le : 09/06/2015 page : 4259
Mme Nathalie Appéré attire l'attention de M.
le ministre de l'intérieur sur la prise en compte de l'accentuation
des noms de famille dans les documents officiels. L'instruction
générale relative à l'état civil du
11 mai 1999 et certains formulaires CERFA (demande de carte nationale
d'identité, de passeport ou de certificat d'immatriculation)
précisent que les lettres des patronymes doivent être
écrites en majuscules et comporter les accents éventuels.
Cependant le formulaire CERFA n° 14948*01 Réf 06 de
demande de permis de conduire au format européen précise
que les patronymes doivent être écrits en majuscules
sans accents, ce qui conduit à une incohérence.
Elle souhaite l'interroger sur le rétablissement de l'emploi
des signes diacritiques pour ce document, comme sur les autres
documents officiels.
|
Réponse
du ministère : |
Question écrite no
75610 de M. Jacques Alain Bénisti
Question publiée au JO le : 10/03/2015 page : 1636
M. Jacques Alain Bénisti attire l'attention de M. le
ministre de l'intérieur sur la réglementation en
vigueur en matière d'accentuation des noms de famille dans
les documents officiels. Selon une instruction générale
relative à l'état civil du 11 mai 1999 ainsi que
dans les formulaires Cerfa servant à l'obtention d'une
carte nationale d'identité, d'un passeport ou d'une carte
grise, les noms propres accentués gardent leur accent,
il est précisé, dans le récent formulaire
Cerfa de demande de permis de conduire au format européen
(n° 14948*01, réf. 06), que les noms propres doivent
être écrits sans accent. Considérant que cette
contradiction est fort dommageable, il lui demande s'il est possible
de revenir aux usages en vigueur et de généraliser
la mention portée sur les actes d'état civil, afin
d'harmoniser les pratiques et de respecter l'orthographe exacte
des noms comportant un accent.
|
Réponse
du ministère : |
Question écrite no
75609 de M. René Rouquet
Question publiée au JO le : 10/03/2015 page : 1636
M. René Rouquet interroge M. le ministre de l'intérieur
sur la prise en compte de l'accentuation des noms de famille dans
les documents officiels. Alors que l'instruction générale
relative à l'état civil du 11 mai 1999 et certains
formulaires CERFA (demande de carte nationale d'identité,
de passeport ou de certificat d'immatriculation) précisent
que les lettres des patronymes doivent être écrites
en majuscule et comporter les accents éventuels, le formulaire
CERFA de demande de permis de conduire au format européen
précise que les patronymes doivent être écrits
en majuscule mais sans accent. Il voudrait savoir si une harmonisation
des pratiques est envisagée afin d'éviter toute
confusion.
|
Réponse
du ministère : |
Question écrite no
77806 de Mme Martine Lignières-Cassou
Question publiée au JO le : 24/02/2015 page : 1293
Mme Martine Lignières-Cassou interroge M. le ministre
de l'intérieur au sujet du remplissage du récent
formulaire Cerfa n° 14948 01, Réf 06, de demande du
permis de conduire. Il serait impossible de remplir ce nouveau
formulaire en utilisant l'orthographe correcte des noms et prénoms
puisqu'il empêche d'inscrire les accents lorsque ceux-ci
sont écrits en lettres capitales. Or, sur les cartes nationales
d'identité, les passeports et les certificats d'immatriculation
des véhicules, même en lettres capitales, les patronymes
conservent leurs accents, comme le demande l'instruction générale
de l'état civile du 11 mai 1999. Ainsi, elle lui demande
ce que le Gouvernement envisage de faire pour que les administrés
puissent remplir le formulaire Cerfa de demande du permis de conduire
avec l'orthographe exacte de leur état civil, notamment
en ce qui concerne les accents.
|
Réponse
du ministère : |
Question écrite no
74681 de M. Maurice Leroy
Question publiée au JO le : 24/02/2015 page : 1290
M. Maurice Leroy attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur
sur la réglementation en vigueur en matière d'accentuation
des noms de famille dans les documents officiels. En effet, alors
que, selon l'instruction générale relative à
l'état civil du 11 mai 1999 ainsi que dans les formulaires
Cerfa servant à l'obtention d'une carte nationale d'identité,
d'un passeport ou d'une carte grise, les noms propres accentués
gardent leur accent, il est précisé, dans le récent
formulaire Cerfa de demande de permis de conduire au format européen
(n° 14948*01, réf. 06), que les noms propres doivent
être écrits sans accent. Considérant que cette
contradiction est fort dommageable, il lui demande s'il est possible
de revenir aux usages en vigueur et de généraliser
la mention portée sur les actes d'état civil, afin
d'harmoniser les pratiques et de respecter l'orthographe exacte
des noms comportant un accent.
|
Réponse
du ministère : |
Question écrite no
73817 de M. Jean-Yves Le Déaut
Question publiée au JO le : 10/02/2015 page : 855
M. Jean-Yves Le Déaut appelle l'attention de Monsieur
le Ministre de l'Intérieur sur l'accentuation des noms.
Nos papiers qui comportent notre état civil, comme la carte
d'identité, le passeport ou encore le certificat d'immatriculation
des véhicules, conservent sur nos noms les accents. En
effet, lors de la demande de ces papiers, il est demandé
de recopier notre nom, tel qu'il est inscrit à l'état
civil qui est soumis à l'instruction générale
de l'état civil de 11 mai 1999 - JO du 28 juillet 1999.
Or le récent formulaire Cerfa n° 14948*01 - Réf
06, de demande de permis de conduire - format de l'Union européenne
ne doit pas, comme cela est stipulé, être rempli
avec des accents. Ainsi, une fois édité, le permis
de conduire au format de l'Union européenne, comportera
un état civil tronqué et en tout cas différent
de celui des autres documents officiels (passeport, carte d'identité,...)
possédés par la même personne.
Il lui demande donc s'il entend permettre que sur ce document,
comme sur les autres documents officiels, l'emploi des signes
diacritiques sur les voyelles puisse être rétabli.
|
Réponse du ministère :
Date de
signalement: 29/09/2015
Date de renouvellement: 02/06/2015
Réponse publiée au JO le : 17/11/2015 page : 8387
Les nom et prénom(s) présents en majuscules sur
le titre de conduite sécurisé sont issus du système
national des permis de conduire, l'application informatique réglementaire
gérant les droits à conduire. Or, cette application
ne permet pas de reproduire, sur ces noms et prénoms, les
signes diacritiques (notamment l'accent grave et l'accent aigu)
accompagnant certaines lettres. Il n'est pas envisagé,
dans l'immédiat de procéder à une modification,
sur ce point, de l'application informatique, d'autres modifications
majeures devant impérativement intervenir. En outre, une
telle modification, pour être pleinement effective, nécessiterait
d'ajouter pour tous les états civils déjà
enregistrés les signes diacritiques. Il convient toutefois
de rappeler que le permis de conduire, s'il peut permettre de
justifier de son identité, ne constitue pas pour autant
un titre d'identité, à la différence de la
carte nationale d'identité et du passeport. En effet, conformément
aux dispositions de l'article 1er de la loi n° 2012-410 du
27 mars 2012 relative à la protection de l'identité
: « L'identité d'une personne se prouve par tout
moyen. La présentation d'une carte nationale d'identité
ou d'un passeport français en cours de validité
suffit à en justifier ». En conséquence, le
fait que l'état civil porté sur un permis de conduire
ne soit pas accentué, comme par exemple, sur la carte d'identité
ou le passeport de son titulaire ne devrait pas occasionner de
difficulté pour la personne concernée.
|
Question écrite no
73816 de M. Christophe Léonard
Question publiée au JO le : 10/02/2015 page : 855
M. Christophe Léonard appelle l'attention de M. le
ministre de l'intérieur sur le formulaire Cerfa n°
1494801, Réf 06, de demande de permis de conduire au format
de l'Union européenne, mis à disposition sur le
site du Ministère. Il est demandé sur ce formulaire
d'inscrire son nom, donc celui de l'état civil, soumis
à l'instruction générale relative à
l'état civil (IGREC) du 11 mai 1999. Selon l'IGREC, le
nom écrit en lettres majuscules conserve ses signes diacritiques
et notamment ses accents. Or le formulaire en cause requiert l'inscription
du nom "en lettres majuscules sans les accents". De
plus, la version PDF de ce dernier disponible sur le site du ministère
de l'intérieur a quant à elle été
conçue pour supprimer tous les signes diacritiques des
voyelles, rendant ainsi l'accentuation des noms impossible.Une
telle impossibilité d'accentuation entraîne par conséquent
une modification du nom, modification contraire aux textes en
vigueur quant à l'établissement des documents officiels
de l'état civil, mais aussi source d'erreur de prononciation.
De fait, il lui demande de bien vouloir lui faire connaître
les fondements de cette règle récente concernant
la non-accentuation des noms, ainsi que ses intentions en vue
de remédier à cette anomalie présente sur
l'actuel formulaire de demande de permis de conduire.
|
Réponse
du ministère : |
Question écrite no
14620 de M. Yves Détraigne
Question publiée au JO Sénat du 29/01/2015 page
187:
M. Yves Détraigne attire l'attention de M. le ministre
de l'intérieur sur la règlementation en vigueur
en matière d'accentuation des noms de famille dans les
documents officiels.
En effet, alors que l'instruction générale relative
à l'état civil du 11 mai 1999 ainsi que dans les
formulaires Cerfa servant à l'obtention d'une carte nationale
d'identité, d'un passeport ou d'une carte grise, les noms
propres accentués gardent leur accent, il est précisé
dans le récent formulaire Cerfa de demande de permis de
conduire au format européen (n° 14948*01, ref. 06)
que les noms propres doivent être écrits sans accent.
Considérant que cette contradiction est fort dommageable,
il lui demande s'il est possible de revenir aux usages en vigueur
et de génaraliser la mention portée sur les actes
d'état civil, afin d'harmoniser les pratiques et de respecter
l'orthographe exacte des noms comportant un accent.
|
Réponse
du ministère : |
Question écrite no
71986 de M. Charles de La Verpillière
Question publiée au JO le 23/12/2014 page : 10646
M. Charles de La Verpillière appelle l'attention de
M. le ministre de l'intérieur sur le récent formulaire
Cerfa n° 14948*01 - Réf 06 de demande permis de conduire.
Alors que les demandes ordinaires et habituelles de documents
administratifs doivent être formulées en reprenant
le nom de l'intéressé orthographié comme
surl'état civil, c'est-à-dire en reprenant tous
signes diacritiques sur les voyelles, nonobstant l'inscription
en lettres majuscules, ce formulaire est à remplir sans
les accents. Cette omission des signes diacritiques pourrait créer
une confusion préjudiciable à l'administré.
Aussi il lui demande quelle est la position du gouvernement sur
ce point.
|
Réponse
du ministère : |
Question écrite no
71866 de M. Michel Ménard
Question publiée au JO le 23/12/2014 page : 10645
M. Michel Ménard attire l'attention de M. le ministre
de l'Intérieur sur la prise en compte de l'accentuation
des noms de famille dans les documents officiels. Les indications
des formulaires CERFA sont contradictoires. Alors que l'instruction
générale relative à l'état civil du
11 mai 1999, ainsi que les CERFA servant à obtenir une
carte nationale d'identité, un passeport ou un certificat
d'immatriculation, mentionnent que les lettres des noms doivent
être saisies en majuscule et comporter les accents éventuels,
le formulaire CERFA N° 14948*01 de demande de permis de conduire
au format européen, précise que les noms propres
doivent être écrits sans accent. Il lui demande de
justifier ce nouvel usage, contraire à ceux en vigueur,
et si une harmonisation des pratiques est envisagée, le
cas échéant sous quel délai.
|
Réponse du ministère :
|
Question écrite no
71398 de Mme Marie-Odile Bouillé
Question publiée au JO le : 16/12/2014 page : 10456
Mme Marie-Odile Bouillé attire l'attention
de M. le ministre de l'intérieur sur l'accentuation des
noms de famille dans les documents officiels. Les indications
des formulaires CERFA sont contradictoires : alors que dans l'état
civil et dans les CERFA servant à obtenir une carte nationale
d'identité, un passeport ou une carte grise les noms propres
accentués gardent leur accent, le récent formulaire
CERFA N°14948*01, ref 06 de demande de permis de conduire
au format européen, précise que les noms propres
doivent être écrit sans accent. Elle lui demande
de justifier ce nouvel usage contraire à cveux en vigueur
et à la mention portée sur l'état civil,
et si une harmonisation des pratiques est envisagée.
|
Réponse du ministère :
Réponse publiée
au JO le : 14/06/2016, page : 5563
Date de signalement : 20/10/2015
Les
nom et prénom (s) présents en majuscules sur le
titre de conduite sécurisé sont issus du système
national des permis de conduire, l'application informatique réglementaire
gérant les droits à conduire. Or, cette application
ne permet pas de reproduire, sur ces noms et prénoms, les
signes diacritiques (notamment l'accent grave et l'accent aigu)
accompagnant certaines lettres. Le formulaire CERFA no 14948*
01 réf 06 de demande de permis au format européen
est adapté au cahier des charges de l'application informatique
afin de ne plus prendre en compte les signes diacritiques. Il
n'est pas envisagé, dans l'immédiat, de procéder
à une modification sur ce point de l'application informatique,
d'autres modifications majeures devant impérativement être
mises en uvre. En outre, une telle modification, pour être
pleinement effective, nécessiterait d'ajouter pour tous
les états civils déjà enregistrés
les signes diacritiques. Il convient toutefois de rappeler que
le permis de conduire, s'il peut permettre de justifier de son
identité, ne constitue pas formellement un titre d'identité,
à la différence de la carte nationale d'identité
et du passeport. En effet, conformément aux dispositions
de l'article 1er de la loi no 2012-410 du 27 mars 2012 relative
à la protection de l'identité : « L'identité
d'une personne se prouve par tout moyen. La présentation
d'une carte nationale d'identité ou d'un passeport français
en cours de validité suffit à en justifier ».
En conséquence, le fait que l'état civil porté
sur un permis de conduire ne soit pas accentué comme, par
exemple, sur la carte d'identité ou le passeport de son
titulaire ne devrait pas occasionner de difficulté pour
la personne concernée.
|
Question écrite no
60801 de Mme Laurence Arribagé
Question publiée au JO le : 22/07/2014 page : 6141
Mme Laurence Arribagé attire l'attention de Mme la
garde des sceaux, ministre de la justice, sur le non-respect par
certaines administrations de l'orthographe correcte des noms.
En effet, nombreux sont nos compatriotes dont le nom comporte
un signe diacritique (accents, apostrophes, tirets, cédilles,
trémas), et qui, écrit en majuscule, a tendance
à disparaître. Cette situation est en contradiction
avec la loi du 6 fructidor de l'an II et de l'article 433-19 du
code pénal qui stipule que : « de changer, d'altérer
ou de modifier le nom assigné par l'état civil [...]
dans un document administratif destiné à l'autorité
publique [...] est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500
euros d'amende ». Si le principe du respect des signes diacritiques
est acquis par certains organismes (INSEE, CNAVTS, CNAMTS, CNAF,
etc.), de nombreuses administrations n'ont, à ce jour,
toujours pas intégré cette problématique
(permis de conduire, etc.). Aussi, elle lui demande de préciser
les moyens qui seront mis en oeuvre auprès des ministères,
afin que ceux-ci donnent instruction aux administrations de veiller
au respect de la loi et de l'orthographe patronymique.
|
Réponse du ministère :
Justice :
Réponse publiée
au JO le : 20/01/2015, page : 430
Les documents administratifs destinés à l'autorité
publique doivent se conformer, s'agissant des indications relatives
à l'état civil, aux énonciations portées
sur les actes de l'état civil. Cependant, des difficultés
sont apparues sur l'emploi des signes diacritiques dans les actes
de l'état civil et, plus précisément, sur
les cas dans lesquels les officiers de l'état civil étaient
fondés à accepter ou à refuser certains de
ces signes revendiqués par les intéressés
lors de l'établissement d'un acte. Afin de clarifier ces
points, une circulaire émanant de la direction des affaires
civiles et du sceau du ministère de la justice (NOR : JUSC1412888C)
du 23 juillet 2014, relative à l'état civil, rappelle
que seul l'alphabet romain peut être utilisé pour
la rédaction des actes de l'état civil et que les
seuls signes diacritiques admis sont les points, tréma,
accents et cédilles tels qu'ils sont souscrits ou suscrits
aux voyelles et consonne autorisés par la langue française.
Afin de pallier toutes difficultés, cette circulaire recense
ainsi les voyelles et consonnes pouvant être assorties d'un
tel signe diacritique étant observé que ces signes
diacritiques peuvent être portés tant sur les lettres
majuscules que sur les minuscules et que si le nom de famille
doit être inscrit en lettres majuscules, il est admis que
la lettre accentuée soit inscrite en minuscule si le procédé
de mise en forme ne permet pas l'accentuation des majuscules.
Ainsi, en clarifiant les règles applicables à l'établissement
des actes de l'état civil, auxquels les autres administrations
devront se conformer, la circulaire précitée permettra
de contribuer à améliorer la prise en compte par
toutes les administrations de l'orthographe des noms qui comportent
un signe diacritique.
|
XIIIe législature
2007-2012
Proposition de loi no 227
Cette proposition déposée sur le bureau de l’Assemblée
par M. Richard Mallié le 25 septembre 2007, reprend
mot pour mot celle de 2004 ci-dessous.
Vers
la page officielle
XIIe législature
2002-2007
- 10 juin 2003 : Lettre à chacun des 55 députés
« accentués ». Ils sont 16 à dire
qu’ils soutiendront une action de M. Lecou.
- 16 juin 2003 : Lettre à chacun des 46 sénateurs
« accentués ». Ils sont 9 à dire
qu’ils soutiendront une action de M. Lecou.
Proposition de loi no 1449
Cette proposition déposée sur le bureau
de l’Assemblée par M. Robert Lecou le 24 février
2004, dit :
Les noms de famille
doivent être écrits selon l’orthographe exacte,
y compris les signes diacritiques (accents : grave, aigu, circonflexe,
trémas et cédilles) figurant sur le registre des
naissances. Toutes les autorités administratives et tous
les autres organismes doivent adapter leurs moyens d’écriture
pour disposer des outils de graphie, même lorsque le patronyme
est en majuscules, ceci pour que le nom soit écrit puis
prononcé correctement. |
Vers
la page officielle
En février 2004, la loi du 6 fructidor
de l’an II n’était pas connue de ceux qui
avaient pris l’initiative de s’adresser à M. Lecou.
Il n’y est donc pas fait référence dans le texte
actuel de la proposition.
Qestions écrites
Question écrite no
: 96588 de M. Ménard Christian
Question publiée au JO le : 13/06/2006 page
: 6082
M. Christian Ménard attire
l’attention de M. le ministre de la culture et de la communication
sur le non-respect par les administrations de l’État
de l’orthographe correcte des noms. En effet, nombreux
sont nos compatriotes dont le nom comporte un signe diacritique
(accents, apostrophes, tirets, cédilles, trémas).
Quand il est écrit en lettres majuscules, ce signe disparaît.
Cela est en totale contradiction avec l’article 433-19
du code pénal qui stipule qu’altérer ou
modifier le nom assigné par l’état civil
dans un document administratif destiné à l’autorité
publique est puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500
euros d’amende. Si le principe de respect des signes diacritiques
est acquis par certains organismes (INSEE, CNAVTS, CNAMTS, CNAF,
carte Vitale 2
), sa mise en oeuvre n’a pas
toujours eu lieu. Par contre, le permis de conduire actuel,
la carte grise et le futur permis européen n’ont
pas pris en compte cette mesure. En conséquence, il lui
demande de bien vouloir lui préciser les délais
d’application de cette mesure.
|
Réponse du ministère
: Culture et Communication
Réponse publiée au JO le : 08/08/2006,
page : 8341
L’honorable parlementaire
a bien voulu appeler l’attention du ministre de la culture
et de la communication sur les problèmes rencontrés
par les personnes dont le nom est accentué, lorsque leur
nom est écrit en lettres majuscules. La non-accentuation
des lettres majuscules s’est répandue avec l’usage
des machines à écrire et du traitement de texte
au point que cet usage a été considéré
et est encore largement considéré comme de bonne
règle. Au demeurant, les signes diacritiques considérés
ne disparaissent pas ; ils sont sous-entendus et réapparaissent
lors de la frappe des caractères en minuscules. Toutefois,
l’Académie française a bien voulu faire
savoir, tout en reconnaissant l’usage de la non-accentuation
(et en matière de langue, c’est l’usage qui
devient la règle), qu’elle considérait plutôt
souhaitable d’accentuer les lettres majuscules afin d’éviter
les confusions. Le ministre de la culture et de la communication,
dans la stricte limite de sa compétence, n’a pas
manqué de faire valoir cette position auprès d’un
certain nombre d’administrations dont les services avaient
été sollicités par des usagers heurtés
par la non-accentuation de leur nom. Enfin, selon le ministère
de la justice, l’absence d’accentuation des majuscules
dans les noms propres ne paraît pas revêtir la caractérisation
d’altération ou de modification au sens de l’article 433-19
du code pénal. La Chancellerie rappelle qu’en matière
pénale le caractère intentionnel est généralement
nécessaire à la définition d’un délit.
|
Question écrite no
: 74195 de Mme Zimmermann Marie-Jo
Question publiée au JO le : 27/09/2005 page
: 8881
Mme Marie-Jo Zimmermann attire
l’attention de M. le garde des sceaux, ministre de la
justice, sur le fait que, par questions écrites nos 45831
et 62851, elle a attiré son attention sur la nécessité
de respecter l’orthographe des noms de famille, en conservant
notamment les accents ou les divers signes, y compris sur les
lettres en majuscules. Il s’agit là de l’application
pure et simple de la loi du 6 fructidor de l’an II.
De nombreux ministères ont réglé ce problème.
Par contre, pour les permis de conduire, pour la carte Vitale
et dans bien d’autres cas, les services compétents
ne répondent même pas aux sollicitations. Elle
souhaiterait qu’il lui indique s’il ne serait pas
possible de généraliser une instruction à
tous les services en cause
|
Réponse du ministère
: Justice
Réponse publiée au JO le : 21/02/2006, page :
1912
Le garde des sceaux, ministre de
la justice, fait connaître à l’honorable
parlementaire que les actes de l’état civil à
partir desquels sont établis de nombreux documents administratifs
ou privés doivent être rédigés en
langue française selon l’alphabet romain. Les signes
diacritiques utilisés dans notre langue (points, accents,
cédilles) doivent autant que possible être portés
dans les actes, ce qui est désormais facilité
par le développement des outils informatiques. Toutefois,
lorsque le procédé de mise en forme de l’acte
de l’état civil ne permet pas l’accentuation
des majuscules ou la mention de la cédille, les officiers
de l’état civil doivent inscrire en minuscule la
lettre accentuée même si elle constitue la première
lettre du nom patronymique, afin de garantir l’orthographe
exacte du nom. Les règles régissant l’état
civil des personnes s’imposent à tous. Il
appartient à chaque ministère de donner les instructions
à ses services afin que les administrations veillent
à leur respect.
|
Question écrite no
19381 de M. Jean Louis Masson
publiée dans le JO Sénat du 22/09/2005 page 2388
M. Jean Louis Masson attire l’attention
de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur le fait
que, par question écrite no 13407, il
a attiré son attention sur la nécessité
de respecter l’orthographe des noms de famille, en conservant
notamment les accents ou les divers signes, y compris sur les
lettres en majuscules. Il s’agit là de l’application
pure et simple de la loi du 6 fructidor de l’an II.
De nombreux ministères ont réglé ce problème.
Par contre, pour les permis de conduire, pour la carte Vitale
et dans bien d’autres cas, les services compétents
ne répondent même pas aux sollicitations. Il souhaiterait
qu’il lui indique s’il ne serait pas possible de
généraliser une instruction à tous les
services en cause.
|
Réponse du ministère
: Justice
publiée dans le JO Sénat du 16/02/2006, page 441
Le garde des sceaux, ministre de
la justice, fait connaître à l’honorable
parlementaire que les actes de l’état civil à
partir desquels sont établis de nombreux documents administratifs
ou privés doivent être rédigés en
langue française selon l’alphabet romain. Les signes
diacritiques utilisés dans notre langue (points, accents,
cédilles) doivent autant que possible être portés
dans les actes, ce qui est désormais facilité
par le développement des outils informatiques. Toutefois,
lorsque le procédé de mise en forme de l’acte
de l’état civil ne permet pas l’accentuation
des majuscules ou la mention de la cédille, les officiers
de l’état civil doivent inscrire en minuscule la
lettre accentuée même si elle constitue la première
lettre du nom patronymique, afin de garantir l’orthographe
exacte du nom. Les règles régissant l’état
civil des personnes s’imposent à tous. Il
appartient à chaque ministère de donner les instructions
à ses services afin que les administrations veillent
à leur respect.
|
Question écrite no
: 62851 de Mme Zimmermann Marie-Jo
Publiée au JO le : 12/04/2005 page : 3650
Mme Marie-Jo Zimmermann
attire l’attention de M. le garde des sceaux, ministre
de la justice, sur le fait que sa question écrite no 45831
du 10 août 2004 concernant l’importance des
accents pour l’orthographe des noms propres dans certains
pays étrangers n’a pas obtenu de réponse,
c’est-à-dire plus de sept mois après qu’elle
a été posée. Elle s’étonne
tout particulièrement de ce retard très important
et elle souhaiterait qu’il lui indique les raisons d’une
telle carence.
|
Réponse du ministère
: Justice
Réponse publiée au JO le : 17/05/2005, page :
5150
Le garde des sceaux, ministre de
la justice, fait connaître à l’honorable
parlementaire que, si la détermination et l’orthographe
des noms de famille relèvent, selon les règles
françaises, du droit international privé, de la
loi personnelle de l’intéressé, les actes
de l’état civil français, qui ont valeur
authentique, doivent être rédigés en langue
française selon l’alphabet romain. Les signes diacritiques
utilisés dans notre langue (points, accents, cédilles)
doivent autant que possible être portés dans les
actes. Si le procédé de mise en forme de l’acte
d’état civil (machine à écrire, informatique)
ne permet pas l’accentuation des majuscules ou la mention
de la cédille, la lettre accentuée doit être
inscrite en minuscule, même si elle constitue la première
lettre du nom patronymique. Les signes de l’alphabet romain
d’un nom étranger qui n’ont pas d’équivalent
en français (tilde espagnol ou ß allemand) comme
les signes appartenant à d’autres systèmes
d’écriture (alphabet cyrillique,...) ne doivent
pas être portés sur les actes. L’officier
de l’état civil français, en employant les
caractères alphabétiques romains, doit néanmoins
pouvoir inscrire le nom des personnes étrangères
en respectant la composition du nom usitée dans le pays
alors même que la prononciation selon la phonétique
française serait difficile (par exemple, le ß allemand
est traduit par deux s). L’officier de l’état
civil qui rencontre des difficultés pour déterminer
l’orthographe exacte des noms et prénoms étrangers
ou leur translitération, a toujours la possibilité
de se faire présenter par les intéressés,
des documents administratifs (passeport, carte de séjour,
...) permettant de vérifier l’orthographe ou de
consulter les autorités susceptibles de le renseigner
comme les ambassades ou les services consulaires des États
dont les intéressés sont ressortissants.
|
Question écrite no
: 48911 de M. Jego Yves
Publiée au JO le : 19/10/2004 page : 8074
M. Yves Jego attire l’attention
de M. le garde des sceaux, ministre de la justice, sur les difficultés
rencontrées par les personnes dont le nom comporte une
lettre accentuée. Bien que la loi du 6 fructidor
de l’an II, affirmant le principe d’immuabilité
du nom patronymique, impose aux administrations et organismes
publics le respect des signes diacritiques que sont les points,
accents et cédilles dans la mesure où ils modifient
la prononciation ou le sens des lettres ou des mots, la pratique
nous montre que la plupart des administrations et organismes
publics enregistrent dans leurs fichiers les noms patronymiques
en majuscules sans reproduire les accents ou cédilles
qui modifient leur prononciation ou leur sens. Cette situation
cause de nombreux désagréments et reflète
un manque de respect des administrés. Aussi souhaiterait-il
savoir ce qu’entend faire le Gouvernement pour pallier
cette situation
|
Réponse du ministère
: Justice
Réponse publiée au JO le : 24/05/2005, page :
5386
Le garde des sceaux, ministre de
la justice, fait connaître à l’honorable
parlementaire que les actes de l’état civil français
à partir desquels sont établis de nombreux documents
administratifs ou privés doivent être rédigés
en langue française selon l’alphabet romain. Les
signes diacritiques utilisés dans notre langue (points,
accents, cédilles) doivent autant que possible être
portés dans les actes, ce qui est désormais facilité
par le développement des outils informatiques. Toutefois,
lorsque le procédé de mise en forme de l’acte
de l’état civil ne permet pas l’accentuation
des majuscules ou la mention de la cédille, les officiers
de l’état civil doivent inscrire en minuscule la
lettre accentuée même si elle constitue la première
lettre du nom patronymique, afin de garantir l’orthographe
exacte du nom. Les règles régissant l’état
civil des personnes s’imposent à tous et les administrations
veillent à leur respect en fonction des moyens techniques
dont elles disposent.
|
Question écrite no
: 45831 de Mme Zimmermann Marie-Jo
Question publiée au JO le : 10/08/2004 page : 6191
Mme Marie-Jo Zimmermann
attire l’attention de M. le garde des sceaux, ministre
de la justice, sur le fait que dans certains pays étrangers
les accents sont très importants pour l’orthographe
des noms propres. Or, les personnes se font en général
naturaliser sans que leur nom soit francisé. Á
cette occasion, les actes officiels comportent fréquemment
l’écriture des noms en lettres majuscules, ce qui
fait disparaître complètement l’accentuation
correspondante. Le même problème se pose au sujet
des personnes issues de pays où l’alphabet latin
est utilisé mais en comportant une ou deux lettres supplémentaires.
Face à ces problèmes, elle souhaiterait qu’il
lui précise les solutions préconisées pour
éviter des erreurs et préserver l’identité
des personnes.
|
Réponse du ministère
: Justice
Réponse publiée au JO le : 17/05/2005, page :
5150
Le garde des sceaux, ministre de
la justice, fait connaître à l’honorable
parlementaire que, si la détermination et l’orthographe
des noms de famille relèvent, selon les règles
françaises, du droit international privé, de la
loi personnelle de l’intéressé, les actes
de l’état civil français, qui ont valeur
authentique, doivent être rédigés en langue
française selon l’alphabet romain. Les signes diacritiques
utilisés dans notre langue (points, accents, cédilles)
doivent autant que possible être portés dans les
actes. Si le procédé de mise en forme de l’acte
d’état civil (machine à écrire, informatique)
ne permet pas l’accentuation des majuscules ou la mention
de la cédille, la lettre accentuée doit être
inscrite en minuscule, même si elle constitue la première
lettre du nom patronymique. Les signes de l’alphabet romain
d’un nom étranger qui n’ont pas d’équivalent
en français (tilde espagnol ou ß allemand) comme
les signes appartenant à d’autres systèmes
d’écriture (alphabet cyrillique,...) ne doivent
pas être portés sur les actes. L’officier
de l’état civil français, en employant les
caractères alphabétiques romains, doit néanmoins
pouvoir inscrire le nom des personnes étrangères
en respectant la composition du nom usitée dans le pays
alors même que la prononciation selon la phonétique
française serait difficile (par exemple, le ß allemand
est traduit par deux s). L’officier de l’état
civil qui rencontre des difficultés pour déterminer
l’orthographe exacte des noms et prénoms étrangers
ou leur translitération, a toujours la possibilité
de se faire présenter par les intéressés,
des documents administratifs (passeport, carte de séjour,
...) permettant de vérifier l’orthographe ou de
consulter les autorités susceptibles de le renseigner
comme les ambassades ou les services consulaires des États
dont les intéressés sont ressortissants.
|
Question écrite no
: 24317 de M. Hénart Laurent
Publiée au JO le 08/09/2003 page 6890
M. Laurent Hénart souhaite
attirer l’attention de M. le secrétaire d’État
à la réforme de l’État sur l’écriture
en majuscules des noms patronymiques comportant une ou plusieurs
lettres accentuées. Les différents services de
l’administration ou de tout autre organisme enregistrent
régulièrement dans leurs fichiers les noms patronymiques
en majuscules des administrés ou des usagers. Toutefois,
certains de ces noms de famille peuvent comporter une ou plusieurs
lettres accentuées. L’écriture en mode majuscule
peut, alors, entraîner l’absence des accents des
lettres de ces noms sur les documents officiels. Cette situation
peut causer de nombreux désagréments aux personnes
concernées, comme une prononciation erronée de
leur nom, ou une orthographe inexacte en cas de passage en écriture
en mode minuscule. Il souhaiterait, dès lors, savoir
si le Gouvernement envisage de prendre des mesures pour que
les noms patronymiques soient correctement orthographiés
dans tous les documents émanant des administrations et
des organismes publics.
|
Réponse
du ministère : Réforme de l’État
Réponse publiée au JO le : 08/12/2003, page :
9464
La question posée par l’honorable
parlementaire soulève un sujet important qui concerne
une spécificité de la langue française.
Les accentuations constituent des signes orthographiques à
part entière, et il est donc à la fois conforme
au génie de notre langue et légitime au regard
de l’exactitude administrative que les documents officiels
mentionnent les lettres accentuées au niveau des noms
et prénoms des usagers. En règle générale,
les usagers mentionnent eux-mêmes les accents dans les
noms et prénoms qu’ils indiquent dans les formulaires
qu’ils remplissent. En conséquence, ces accents
doivent, en toute logique, se retrouver sur les documents réalisés
consécutivement à la démarche de l’usager.
Cela doit normalement être le cas concernant notamment
les cartes nationales d’identité qui, de surcroît,
sont établies sur justification d’un livret de
famille ou d’un extrait d’acte de naissance, documents
mentionnant généralement les accents. Il doit
être précisé à l’honorable
parlementaire que le comité d’orientation pour
la simplification du langage administratif, dans le cadre des
opérations de réécriture des formulaires
qu’il encadre, préconise d’indiquer de manière
visible, sur les formulaires, la nécessité de
remplir les différentes rubriques « en
lettres majuscules et avec les accents ». Une telle
préconisation, qui devrait être généralisée
dans l’avenir, devrait permettre la prise en compte du
sujet évoqué par l’honorable parlementaire
tant au niveau des usagers qui remplissent les formulaires qu’à
celui des services qui les traitent.
|
Question écrite no
21318 de M. Mallié Richard
Publiée au JO le 07/07/2003 page 5297
M. Richard Mallié appelle
l’attention de M. le Premier ministre sur les problèmes
rencontrés par les personnes dont le nom comporte une
lettre accentuée. En effet, la plupart des administrations
et organismes publics enregistrent dans leurs fichiers les noms
patronymiques en majuscules sans reproduire les accents ou cédilles
qui modifient leur prononciation ou leur sens. Cette situation
cause de nombreux désagréments et reflète
un manque de respect du citoyen-usager. Ainsi. pour ne prendre
qu’un exemple vécu, des électeurs dont le
nom est « Ané » se font régulièrement
appeler « Ane » lorsqu’ils se présentent
à leur bureau de vote. Il lui demande en conséquence
s’il envisage de prendre des mesures pour que les noms
patronymiques soient correctement orthographiés dans
tous les documents émanant des administrations et organismes
publics, à l’instar des dispositions très
claires qui figurent dans l’instruction générale
relative à l’état civil du 11 mai 1999.
- Question transmise à M. le garde des sceaux, ministre
de la justice.
|
Réponse du ministère
: Justice
Réponse publiée au JO le : 17/11/2003, page :
8849
Le garde des sceaux, ministre de
la justice, fait connaître à l’honorable
parlementaire que, dans la mesure où ils modifient la
prononciation ou le sens des lettres ou des mots, les signes
diacritiques que sont les points, accents et cédilles
font partie de la langue française et doivent être
reproduits, en particulier lorsqu’il s’agit de noms
propres. Ainsi, dans les actes d’état civil, le
nom de famille des personnes doit comporter l’accentuation
des majuscules et si le procédé de mise en forme
ne le permet pas, la lettre accentuée doit être
inscrite en minuscule même si elle constitue la première
lettre du nom. Ces règles de la
langue française, rappelées dans l’instruction
générale relative à l’état
civil, sont opposables aux administrations et organismes publics
sans qu’il y ait lieu de prendre de mesures particulières.
|
|